dimanche 2 décembre 2018

Faut-il solder son CPF le 31 décembre ?


Le Compte Personnel de Formation (CPF) devient monétisable dès le 1er janvier prochain.
Aujourd’hui, vous cumulez 24h/an sur ce compte, dans la limite de 150 heures sur 8 ans.
L’an prochain, ces heures ne seront pas perdues car elles seront converties en euros (15 euros pour 1 heure). Vous recevrez par la suite chaque année pendant 10 ans 500 euros sur votre compte.

Alors, faut-il solder son CPF le 31 décembre ?

OUI
Si vous avez un projet de formation et un CPF bien rempli, mieux vaut le solder avant les fêtes. Parce qu’aujourd’hui, vous pouvez encore demander à l’Opca, votre organisme collecteur des fonds de la formation, de financer votre formation. Le coût moyen d’une heure de formation étant de 38 euros sur le marché, à 15 euros de l’heure, ce sera plus difficile d’obtenir la formation de vos rêves.

NON
Il n’y a pas forcément d’urgence, surtout si vous n’avez pas de projet précis.
Les Opca vont disparaître au 1er janvier pour se transformer en Opco (opérateurs de compétences). Certains clôturent déjà le financement des formations !


Branche professionnelle :  code APE 62.02A : Conseil en systèmes et logiciels informatiques

lundi 10 septembre 2018

Les questions DP de la CGT se transforment en fake news!



Lors de la réunion DP d'Août, la CGT par ses questions* veut laisser croire que les membres de l'Unsa bénéficient d'un traitement particulier.

Pour rétablir la vérité, sachez que depuis l'arrivée de Violaine Cozette au poste de DRH, il y a 6 ans, 1 seul élu Unsa a bénéficié de rupture conventionnelle.

Cet élu, salarié chez Aubay depuis plus de 15 ans, a fait le choix d'une reconversion dans la restauration et il est vrai, à bénéficier d'une rupture sans autre avantage.  Cela est-il lié a son étiquette UNSA ?… Certainement pas ! Mais à son projet et à sa fidélité auprès de l'entreprise depuis de très nombreuses années.

Contrairement à ce que la CGT annonce, l'UNSA a toujours été très vigilant pour que l'engagement de ces représentants ne soit pas dans un objectif de tirer une protection ou des avantages.

Enfin 2 élus CFDT et CGC ont également profité d'une RC sans que cela ne pose le moindre problème.

Il est donc faux et malhonnête de la part de la CGT de faire croire que les élus Aubay bénéficient de privilèges !

Il fallait que ce soit dit.




* La question posée par la CGT était : [...] Par ailleurs, nous constatons que certains élus UNSA, CGC ont quitté la société AUBAY en utilisant la rupture conventionnelle. Il semblerait que la direction réserve ce dispositif pour certains salariés (administratifs, commerciaux, certains élus UNSA, CGC).

vendredi 8 juin 2018

Pourquoi cette animosité UNSA-CFDT chez Aubay ?

Certains d’entre vous, nous ont fait part de leur déception de voir 2 syndicats s’opposer ouvertement dans leurs tracts et regrettent le manque d’union.

Nous partageons ce regret. 

C’est d’autant plus dommage, qu’au niveau National, l’Unsa et la CFDT sont souvent unies en un front commun et obtiennent des résultats. 
Mais force est de constater que les élus locaux de la CFDT chez Aubay ne représentent pas les idées de leur syndicat. Leurs attitudes, leurs positions, leurs méthodes, les apparentent bien plus à des membres de la CGT ou de Sud, qu’à un syndicat « réformiste ».
Devant l’inefficacité et la contre-productivité de leurs actions pour défendre les salariés, vous comprendrez notre attachement à le faire savoir.

Au-delà de ces divergences, il est également une question morale :
    "Voulez-vous être représenté par une liste dont les élus locaux sont régulièrement en mission, et connaissent votre quotidien, ou pour une liste où la majorité des membres sont en inter-contrat permanent, bien au chaud chez eux depuis de nombreuses années et qui recherchent, grâce à leur mandat, une protection au licenciement et le bénéfice d’augmentations salariales de droit et automatiques ?"


Mais rassurez-vous, en ce qui concerne l’Unsa Aubay, nous nous entendons très bien avec le troisième syndicat représentatif (la CGC) et travaillons souvent ensemble au sein des différentes commissions.

jeudi 7 juin 2018

Nouveau sondage sur le temps de trajet

N'hésitez pas à faire un tour dans la rubrique "Sondage" ou directement ici !

Afin de donner du poids à notre argumentation lors de la négociation qui débutera le 18 Juin sur "le surtemps de trajet", nous avons besoin d'un maximum de témoignages afin d'avoir une base de statistiques représentative.

Faites passer le mot !

jeudi 31 mai 2018

Fusion des établissements de Nantes et de Boulogne (et Nice) !


En préambule des négociations sur le futur CSE, La Direction nous a fait savoir que NANTES n’aurait plus sa qualité d’établissement autonome. En effet les lois El Khomry, Rebsamen (portées par la CFDT)  et maintenant Macron permettent à l'employeur de décider unilatéralement du découpage de l'entreprise "compte-tenu de l'autonomie de gestion du responsable de l'établissement notamment en matière de gestion du personnel".

L’UNSa n’est pas opposée à cette intention avec toutefois quelques réserves.


En effet, si l'intérêt de la Direction est évident (moins de paperasserie administrative), il nous semble que les salariés « Grand Ouest » tireront également bénéfice de ce changement : 

- Les nouvelles lois Rebsamen et Macron (ndrl : en grande partie défendues par le CFDT) fragilisent énormément les salariés en cas de difficultés de l'entreprise, surtout lorsqu'elle est de taille modeste. Dans la configuration actuelle, il suffirait que l’Agence de Nantes ait un chiffre d'affaire négatif pendant 2 trimestres consécutifs pour que la Direction ait le droit d'engager un plan de licenciement. Réunie en une seule instance nationale, ce cas de figure devient moins probable, protégeant ainsi mieux les salariés.

- Le budget et les offres d'un CSE de 2200 personnes étant nettement supérieurs à ceux d'un CSE de 100 personnes, les salariés « Nantais » pourront ainsi avoir accès à une offre beaucoup plus importante (séjours, voyages...) sans pour autant perdre les activités locales (billetterie, spectacles, sorties...) qui existent actuellement.

- Alors qu'aujourd'hui le poids du représentant Nantais (quasiment toujours absent !) dans le CCE compte pour une voix sur 7 membres (soit 14%), il tomberait légalement demain à 5% (proportionnellement à la taille de l'établissement) dans un éventuel CSE central. En regroupant les instances, le poids des élus Nantais sera directement dépendant des syndicats et du nombre de représentants Nantais sur leurs listes aux prochaines élections



- Afin justement d’avoir une représentativité de l’agence de Nantes au CSE, l’UNSa s’engage à ce que Nantes soit représentée en position éligible sur ses listes. Ces élus seront donc pleinement inclus dans  les affaires de l’entreprise et pourront défendre les intérêts des salariés non Franciliens
- De plus, l’UNSa s’engage à négocier la mise en place de représentants de proximité, acteurs régulateurs et médiateurs entre les différentes parties de l’entreprise.

samedi 12 mai 2018

Télétravail : Ni un droit, ni un devoir !



  • L'employeur peut refuser d'accorder le télétravail à un salarié qui occupe un poste éligible au regard de la charte d'Aubay. Il doit toutefois motiver sa réponse. N'hésitez pas à revenir vers nous, si cette réponse n'est pas ou est incorrectement argumentée

  • Le refus d'un salarié d'accepter un poste en télétravail n'est pas un motif de rupture du contrat de travail !

jeudi 3 mai 2018

Participation 2018 : Pourquoi l'UNSA a beaucoup hésité avant finalement de signer ?

Rappel du contexte :
- En début d'année, il n'était pas prévu par la Direction d'ouvrir de négociations sur la participation et il ne devait pas y avoir d'abondement.
Il a donc d'abord fallu convaincre la Direction d'accepter de mettre ce sujet au programme des négociations 2018.
- Ensuite les chiffres de la participation nous sont arrivés très tard. Le premier tour des négociations a donc eu lieu très en retard le 20 Avril.

Lors de ce premier tour la proposition de la Direction était de verser un abondement de 50% limité à 150€ quel que soit le support d'investissement.

Les syndicats, à l'unanimité (ce qui est rare !) ont demandé à avoir un abondement de 100% uniquement sur le fond FCPE Aubay.
En effet, pour l'UNSA, il nous semblait important de privilégier l'actionnariat salarié ainsi qu'une certaine forme de fidélité en concentrant tout l'abondement sur ce support.

Sans qu'il y ait eu de retour sur nos propositions, nous avons reçu le 24 avril la proposition d'accord final à signer.
Cette dernière propose un abondement à 60% limité à 250€ sur le FCPE Aubay et à 30% limité à 150€ sur les autres supports.

L'heure des choix :
L'UNSA étant le syndicat majoritaire chez Aubay, notre décision ne pouvait être prise à la légère.

Ne pas signer, c'était en effet prendre le risque de n'avoir aucun abondement.

D'autre part, nous sommes également engagés dans une autre négociation (sur la mise en place du futur CSE) où nous aurions tout à perdre en cas de refus de la Direction (sur ce domaine, à défaut d'accord, c'est la loi qui s'applique, et elle est plutôt défavorable aux salariés)

Mais ne pas signer c'était aussi montrer notre désaccord sur la conduite de ces pseudo négociations.
C'était montrer que nous refusions la contre-proposition de la Direction et le fait qu'elle ne nous ait pas écouté.
Enfin c'était montrer notre mécontentement sur le fait que le résultat final était inférieur à celui de l'an passé (seulement de 3€ mais quand même !).

Finalement, après mûres réflexions et débats internes, nous avons décidé de signer.

Pourquoi ?
- Au vu des répartitions faites l'an dernier par les collaborateurs, il s'avère qu'une forte proportion n'investit pas sur le FCPE Aubay mais plutôt sur le Perco ou sur les autres fonds.
- Si certes, en comparaison de l'an dernier, la somme totale est plus faible de 3€ pour un versement sur le FCPE Aubay, elle est plus élevée de 20€ pour des versements sur les autres fonds.
- De plus, L'action Aubay étant à ses plus hauts historiques, il nous semblait dangereux d'inciter nos collègues à tout mettre sur ce dispositif.
- Enfin, les conditions défavorables de cette pseudo négociation sont due à un concours de circonstance que nous pouvons reconnaître et non pas d'une volonté de la Direction d'écourter le débat.


Pour toutes ces raisons, l'UNSA a signé l'accord le 26 Avril.

Découvrir l'UNSA en 2 minutes chrono grâce à cette vidéo...

http://www.unsa.org/IMG/mp4/expression_directe_1712_1.mp4


Maintenant, n'hésitez plus, et allez sur l'onglet "adhésion" !

Le CSE kesako ? Regardez cette petite vidéo...

http://www.unsa.org/IMG/mp4/expression_directe_1712.mp4

mercredi 31 janvier 2018

Commission Salaire : plus que quelques jours !

Si vous estimez être discriminé et ne pas avoir le même salaire qu'un collègue qui fait le même travail que vous, alors contactez nous.
Nous monterons ensemble un dossier qui sera étudié en commission, avec les RH Aubay.

Attention la date limite de dépot des dossiers à été fixé au 14 Février.

jeudi 18 janvier 2018

Aubay signe l'accord handicap.

Le précédent accord arrivant à son terme, nous avons du négocier un nouvel accord triennal.

Etant très déçu de l'application de l'accord précédent dans l'ensemble de l'entreprise, nous avons bataillé afin d'avoir un certain nombre de garde-fous afin que le nouvel accord s'impose à tous, quelque soit la BU, dans l'entreprise.

Nous avons donc aussi couchées sur le papier, et donc transformées en droit opposable, certaines pratiques non écrites comme l'attribution de jours de congés supplémentaires dans certains cas.

Nous avons également obtenu la mise en place d'un référent handicap dans l'entreprise (en la personne d'Alyson D.). C'est pour nous un gage d'un meilleur traitement, centralisé, de tout ce qui touche à ce sujet (recrutement, reconnaissance, suivi...).

Enfin, nous avons relevé nos objectifs de nombre de personnes en situation de handicap dans l'entreprise. Il nous semble en effet, qu'une entreprise moderne et humaine comme l'aspire à être Aubay (et aussi l'UNSA) doit être ambitieuse sur ces sujets.

Nos revendications pour l'accord salarial annuel

Pour 2018, voici la liste de nos revendications :


I- SALAIRES

- 1.8 % de la MS minimum en augmentation + 0.5 % de la MS minimum en prime.
- 40% des 18-34 ans sont prêts à sacrifier leur rémunération pour obtenir le job de leurs rêves (étude Robert Half Oct 2017) : 40% des augmentations consacrées au plus de 34 ans


Part Variable :
Le principe d'une part variable qui permet de redistribuer « l'argent qui rentre à ceux qui le ramène » doit être juste, efficace et compréhensible : ce n'est pas le cas aujourd'hui.

- Calage de la REM VAR sur les CP (du 01/06 au 31/05) et non sur l'année civile et versement de la prime en Juillet.
- Suppression des versements intermédiaires
- Mise en place d'un seuil bonus en cas de dépassement de l'objectif
- Modification de l'outil GIPSSI pour connaitre en temps réel le nb de jours pris en compte dans la PV.
- Acquisition définitive de l'acompte de Mai.
- Prise en compte des jours conventionnels ou d'accords Aubay (ancienneté, jours enfant malade, ½ journée RQTH…) : Les seuils sont abaissés d'autant
- Prise en compte des spécificités des métiers (ex : BU Conseil) et des rôles parallèles (formateur, coach…)
- Généralisation du process (tout le monde en a ou personne !) ou Abandon de l'universalité des seuils car trop d'individualisations

Prime d'ancienneté :


La volonté de la Direction est-elle de montrée que l'on peut mener une carrière chez Aubay ?

- 5ième jour de congés à 20 ans d'ancienneté.
- 6ième jour de congés à 24 ans d'ancienneté.
- Prime de 300€ (ou cadeau équivalent) à 10 ans d'ancienneté
- Prime de 600€ (ou cadeau équivalent) à 15 ans d'ancienneté (500€ aujourd'hui)
- Prime de 1000€ (ou cadeau équivalent) à 20 ans d'ancienneté, marquée par la proposition à la médaille du travail

Autre : 
- Révision de la formule de calcul du taux horaire pour les astreintes :
Utiliser la formule plus favorable :
Salaire Annuel à 100% des objectifs atteint / 218 / 7.5
au lieu de Salaire mensuel / 168.5 qui ne tient donc pas compte du 13ième mois.




II - EPARGNE SALARIALE

Les entreprises ayant un fort actionnariat salarié ont toujours une très bonne presse…

- Augmentation de l'abondement sur le PEE et le PERCO
- Mise en place d'un intéressement basé sur les objectifs affichés publiquement par l'entreprise (Recrutement, CA, ROC…)
- Au besoin, révision des règles de redistribution de la participation et de l'intéressement
- Augmentation de capital réservée au salarié
- Possibilité de primes en actions.


III - RSE
Toute mesure favorisant les transports propres est à favoriser

- Mise en place d'un parking à Vélo (dans les renfoncements de la cour intérieure devant le siège ou dans le sous-sol) et idéalement d'un vestiaire à Pasteur comme à Silly.
- Etudier le passage du remboursement du transport en commun à 60% ou du passe annuel 12 mois
- Mise en place de la « prime vélo »


IV - DUREE & ORGANISATION DU TRAVAIL

 - Accélération de la mise en place de la GPEC :
- Description précise des postes et des fonctions, cadrages des entretiens annuels et de carrière.
- Obligation d'avoir un CR écrit et signé de son entretien annuel
- Négociation sur le contenu des entretiens annuels
- Suppression dans Gipssi de la renonciation systématique aux jours de fractionnement voire suppression de cette mesure dépassée au profit d'un jour supplémentaire de RTE
- Engagement de souplesse sur le temps partiel (Pas de refus systématique de demande, aménagements d'horaires…)
- Etudes et négociation sur les possibilités de télétravail pour tous.


V - HANDICAPES
- Augmentation du nombre de congés pour cette population spécifique (attractivité par rapport à la concurrence et compensation du taux supérieur d'AM de cette population)


VI - PRÉVENTION DE LA PÉNIBILITÉ

Éloignement :
- Meilleures prises en compte du temps de transport
- Etablissement d'une grille en référence à un trajet Domicile-Centre de Paris
- Attribuer une compensation financière si le collaborateur a un temps de transport nettement supérieur à cette référence
- Engagement de lancement d'une enquête annuelle sur le bien être et la satisfaction des salariés en association avec les IRP


VII - ACCORD INTERGÉNÉRATIONNEL

- Engagement fort à respecter l'accord intergénérationnel signé par les Syndicats
- Pour les salariés partant dans les 5 ans à la retraite :
  • Aménagement de la transition activité / retraite (mise en place d'un CET, impossibilité de refuser une formation facilitant cette transition si elle est prise au titre du compte personnel formation)
  • Aide au rachat de trimestres