Dès à présent, il regroupe outre le CPF, le Compte Personnel de Prévention de la Pénibilité (C3P) et le Compte Engagement Citoyen (CEC). L’objectif est que chaque actif puisse disposer ainsi d’«un état des lieux» de ses droits universels, tel sera a priori le cas, dès ce semestre.
Dans un deuxième temps, l’UNSA revendique pour chacun plus de concret : avoir également la possibilité, via le CPA, d’obtenir une information sur ses «droits personnels» et, si possible, une amélioration de ceux-ci. Ces droits qui logiquement varient d’un actif à l’autre, en fonction de la taille de l’entreprise, des accords négociés ou du statut, seront consultés et mis en œuvre plus aisément grâce au CPA et aux divers services qu’il offrira. Pour l’UNSA, le CPA est l’interface commune qui permettra à chacun de pouvoir exercer l’effectivité de ses droits dans un cadre collectif.
Ce nouvel outil ne trouvera sa légitimité que dans le succès croissant de son utilisation par les bénéficiaires. C’est pour cela que dès aujourd’hui il est primordial que le CPA soit porté politiquement, au-delà des vues partisanes.
En ces moments de tensions, au plan national et international,
il est de notre responsabilité, dans l’intérêt des actifs, de veiller à ce que
ce dispositif perdure au-delà de la temporalité politique des prochaines
élections présidentielles. Le CPA doit rester une réalité pour tous, laissons
l’utopie aux autres !
Jean-Marie TRUFFAT
Secrétaire national UNSA