vendredi 17 février 2017

CPA (Compte Personnel d'Activité) : Utopie ou réalité ?

L’UNSA depuis de nombreuses années revendiquait des droits attachés à la personne et non plus au contrat de travail ou au statut, afin de sécuriser les mobilités et les parcours professionnels de tous les actifs. Le Compte Personnel de Formation (CPF) mis en œuvre en 2015 a été le premier pas dans cette voie. Le Compte Personnel d’Activité, lancé début janvier, est devenu désormais l’outil de ce nouveau modèle de protection sociale et de facilitation de l’accès aux informations et aux droits.

Dès à présent, il regroupe outre le CPF, le Compte Personnel de Prévention de la Pénibilité (C3P) et le Compte Engagement Citoyen (CEC). L’objectif est que chaque actif puisse disposer ainsi d’«un état des lieux» de ses droits universels, tel sera a priori le cas, dès ce semestre.

Dans un deuxième temps, l’UNSA revendique pour chacun plus de concret : avoir également la possibilité, via le CPA, d’obtenir une information sur ses «droits personnels» et, si possible, une amélioration de ceux-ci. Ces droits qui logiquement varient d’un actif à l’autre, en fonction de la taille de l’entreprise, des accords négociés ou du statut, seront consultés et mis en œuvre plus aisément grâce au CPA et aux divers services qu’il offrira. Pour l’UNSA, le CPA est l’interface commune qui permettra à chacun de pouvoir exercer l’effectivité de ses droits dans un cadre collectif.
Ce nouvel outil ne trouvera sa légitimité que dans le succès croissant de son utilisation par les bénéficiaires. C’est pour cela que dès aujourd’hui il est primordial que le CPA soit porté politiquement, au-delà des vues partisanes.


En ces moments de tensions, au plan national et international, il est de notre responsabilité, dans l’intérêt des actifs, de veiller à ce que ce dispositif perdure au-delà de la temporalité politique des prochaines élections présidentielles. Le CPA doit rester une réalité pour tous, laissons l’utopie aux autres !

Jean-Marie TRUFFAT
Secrétaire national UNSA 

lundi 13 février 2017

L’UNSA fait le forcing pour mettre en œuvre la loi Mathys

Depuis plusieurs mois maintenant, L’UNSA demande la mise en place d’un accord permettant l’application de la loi Mathys (don de jours de congés en cas d’enfant malade).

Parce que plusieurs collaborateurs sont actuellement en souffrance du fait de leurs enfants gravement malades, l’UNSA met la pression sur la Direction en refusant de signer l’accord relatif au dialogue social.
Cette stratégie a porté ces fruits puisque les RH ont proposé le début des négociations sur ce sujet courant Mars.

Mais devant l’urgence de la situation pour nos collègues, nous avons insisté pour commencer ces négociations plus tôt.
Malgré l’opposition de la CFDT quant à l'avancement du calendrier, nos propositions seront étudiées d’ici la fin du mois.


vendredi 3 février 2017

L’UNSA prêt à signer l’accord relatif au dialogue social

Cet accord, construit dans l’esprit de la loi Rebsamen vise plusieurs objectifs :

  • Réduire le nombre de réunions : En effet certains sujets étaient auparavant vu successivement par les syndicats, puis par le CE puis par les CHSCT. Il sera dorénavant possible de ne faire qu’une seule réunion
  • Avoir la possibilité d’utiliser la vidéoconférence : cela devrait permettre aux représentants Nantais et Niçois de participer plus facilement aux réunions.
  • Diminution/regroupement du nombre de négociations obligatoires
  • Diminution/regroupement du nombre des informations-consultations
L'une des conséquence de cet accord est que dorénavant certaines informations ne seront plus communiquées au niveau des établissements via le CE mais communiquée directement au niveau du Comité centrale D'établissement (CCE).

L'UNSA est en phase avec cet accord et le signera donc.